L'humanisme au 16eme siècle
Au 15ème siècle,une partie très limitée de la population s’interroge : il s’agit de concilier la croyance en Dieu et en son rôle de créateur avec une envie de découvrir et de comprendre. Pour y parvenir, on place l’homme en position centrale dans le monde et on estime qu’il a le pouvoir de connaître.
Cette réflexion ne concerne qu’une minorité de la population européenne. Elle passe aussi bien par le travail d’intellectuels que l’on nomme les humanistes que par celui d’artistes dont le travail représente une véritable renaissance artistique.
Le contexte géopolitique de l’ensemble Méditerranée- Europe évolue beaucoup au cours du XV e siècle : Alors que les rois chrétiens d’Espagne achèvent la reconquête de la Péninsule Ibérique (1492), les turcs ottomans (musulmans) achèvent l’empire Byzantin en prenant la capitale, Constantinople, en 1453. Cette évolution va avoir des conséquences importantes dans divers domaines, notamment dans le domaine culturel.
En effet une partie des trésors de cette ville vont être rapatriés en occident, et notamment une série de manuscrits antiques que l’on avait oublié ou qui n’étaient connus que par des traductions arabes.
Cela a des conséquences importantes, notamment en éveillant puissamment les curiosités des européens. On se dit que si l’on a ignoré si longtemps des choses aussi importantes, d’autres restent sans doute à découvrir.
La révolution culturelle qui suit s’appuie sur le développement de l’imprimerie (1454) comme médium, mais elle passe essentiellement par les intellectuels, on parle à cette époque d’humanistes. Cette appellation est due à leur sujet de réflexion préféré, c’est à dire l’homme, qu’il soit en groupe ou dans la nature. Cela les conduit souvent à relever les disfonctionnements ou les incohérences du monde dans lequel ils vivent. Ils se caractérisent également par une démarche critique, y compris à l’égard des textes anciens.
Le mouvement connaît son apogée