L'humanisme
I- Un monde parfait
A) recherche du bonheur
L’idéal inaccessible de tous passe inévitablement par la quête du bonheur, ainsi, depuis tous les temps et particulièrement durant le mouvement humaniste, les écrivains illustrent leur rêve par des mondes imaginaires, ou le bonheur est roi.
- le roman : Le grand Meaulnes écrit au XXe siècle par Alain fournier insiste sur la recherche presque inespérée du bonheur. Mais une fois trouvé, il ne lui échappe plus et l’histoire de l’adolescent ne se situe plus que dans ce monde de paix, ou amour, amitié, fête et partage sont liés.
- Barrie, dans son roman : Peter pan, a une toute autre vision du bonheur, pour lui, le monde parfait serait un monde sans adultes, un monde sans règles, ou hommes et créatures improbables vivent en parfaites harmonie, ou tout le monde est beau et gentil. Autrement dit, le bonheur ne peut exister sans une totale liberté.
- Douglas Kennedy recherche également le bonheur après la terrible seconde guerre mondiale, dans son œuvre : La poursuite du bonheur, ou il évoque à travers son personnage la difficulté de retrouver la joie de vivre après un tel évènement.
- enfin, pour revenir à l’humanisme, Rabelais, a travers Gargantua, fait l’éloge du monde parfait qu’est Thélème puisqu’il y règne le bonheur et la paix.
Ainsi, bien que cette quête de bonheur se soit particulièrement développée a l’époque de l’humanisme, siècle durant lequel les personnes étaient extrêmement optimistes et positives, elle se perpétue encore aujourd’hui a travers différentes œuvres.
B) un objectif : la vertu
Pour atteindre la perfection, un monde ne doit présenter aucun vice, ainsi, les écrivains tentent par tous les moyens de vaincre le mal pour n’obtenir que le bien. Au XVIe siècle, l’optimisme des humanistes entraîne la très forte volonté de mettre en valeur les vertus de chaque homme.