L'humanisme
Partout l’éducation humaniste (nombreux traités d’éducation des princes) reçue par les hommes de pouvoir et plus généralement les élites favorise le mécénat d’art mais aussi le développement des études dans une sorte de cercle vertueux.
Pic de a Mirandole : De la dignité de l’homme -> capacité de s’élever vers Dieu par la vertu de l’Amour.
- émergence de l’individu ? -> portraits, autoportraits, figures et grands hommes, vie privée : studioli, jardins, cabinets des curiosités (Isabelle d’Este) .
La Réforme n’est pas dans le sujet (on ne peut pas dire que l’humanisme d’Europe du Nord ait favorisé une quelconque « Renaissance des arts »). La question religieuse de la critique de l’Eglise a pris le pas sur la philosophie néo-platonicienne du Beau, du Bien, du Vrai (cf. Chambre de la Signature du Vatican).
L’humanisme politique (ou civique) est en revanche au cœur du sujet : bien gouverner c’est chercher les modèles dans l’histoire politique de l’Antiquité, l’humanisme civique florentin de Léonardo Bruni, de Coluccio Salutati et du Pogge