« Je suis homme: j’estime que rien de ce qui est humain ne m’est étranger » est extraite de Heautontimoroumenos écrite par Terence. À première vue, on peut constater que cet auteur n’est pas raciste, et qu’il ne se permet pas de dénigrer les autres, malgré leurs différences, il installe un sentiment d’égalité entre tous les individus. On peut l’imaginer comme étant ouvert au monde, et acceptant son prochain comme il est sans le rabaisser. Il accepte toute culture différente, tout mode de vie différent, toute classe sociale différente. Il n’est pas fixé sur lui-même, il est bien conscient qu’il n’est pas seul au monde et que comme des milliers de personnes, à cette époque, il respire, parle, dort, mange. Mais après plusieurs relectures, on peut aussi s’apercevoir, qu’il met l’Homme sur un pied d’estale, en rabaissant tout ce qui se trouve sur cette planète qui n’est pas humain, comme la faune et la flore par exemple. Il dénigre la nature, en pensant que la race Humaine, d’après les croyances religieuses, et l’œuvre de Dieu, et que tout ce qui se trouve d’autre, n’est rien d’autre que la marque que le temps a laissé. Cette hypothèse pourtant est contradictoire, car on sait tous que l’humain est éphémère, et qu’il quittera ce monde bien avant, les arbres, les lacs d’eau, les roches, les montagnes, qui eux resteront présent pour encore des centaines d’années. La citation « il n’est pas de trait proprement humain qui n’ait une source biologique : nous portons tous l’héritage de notre passé animal dans notre jouer, dans notre jouir, dans notre aimer, dans notre chercher -pas seulement dans la territorialisé et l’agression » d’Edgar Morin, extraite de L’unidualité de l’homme défend parfaitement ma deuxième thèse opposant l’homme à l’animal, de plus « l’homme seul, malgré sa raison, fait ce que les animaux sans raison ne firent jamais » extraite de Les aventures de Télémaque ecrit par Fénélon, implique d’une manière indirecte et philosophique un réel point commun entre