L'humour pour faire passer une critique
Nous avons tous déjà entrevu les effets que l’alcool peut avoir chez une personne qui a trop bu. Des réflexes plus lents ainsi que des difficultés à parler et à garder son équilibre en sont quelques exemples. Certains scientifiques ont remarqué qu’il existe des liens étroits entre la concentration d’alcool dans le sang et les effets observés chez différents individus. Par exemple, la majorité des gens perdent 25 % de leur sensibilité visuelle lorsque leur concentration d’alcool dans le sang se situe entre 20 et 50 mg d’alcool par
100 ml.
L’alcootest est un appareil qui permet d’évaluer la concentration d’alcool dans le sang d’une personne. Il est surtout utilisé par les policiers, car les effets de l’alcool sur l’organisme peuvent affecter la conduite automobile et augmenter les risques d’être impliqué dans un accident.
C’est le docteur Robert Borkenstein qui a inventé l’alcootest à la fin des années 1940.
Aujourd’hui, il existe plusieurs types d’alcootests, mais au Québec, seuls les résultats provenant des appareils suivants sont légalement acceptés comme preuve lors des procès pour conduite avec facultés affaiblies. Il y a donc :
1. Le Breathalyzer, qui détecte l’alcool au moyen d’une réaction chimique qui produit un changement de couleur.
2. L’Intoxylyzer, qui décèle les molécules d’alcool par spectroscopie infrarouge.
Nous nous attarderons uniquement sur le premier type d’alcootest, soit le Breathalyzer, et nous tenterons d’en expliquer son fonctionnement.
Comme nous l’avons mentionné, l’alcool que nous consommons se retrouve dans notre sang. Ce dernier circule partout dans l’organisme et, par conséquent, il se rend jusqu’à nos poumons. De là, une certaine quantité d’alcool traverse nos vaisseaux sanguins et se retrouve à l’intérieur de nos alvéoles. La concentration d’alcool dans l’air alvéolaire dépend de la concentration d’alcool dans notre sang. Ainsi, il y a autant d’alcool dans
2 300 ml