L'identité des nées sous x
Intro :
- Un peu D'histoire Une femme qui ne peut assumer son rôle de mère, peut accoucher sous X, en vue de faire adopter son bébé. S’il y avait 10 000 naissances sous X dans les années 70, elles n’étaient plus que 394 en 2004... La tradition de l’accouchement anonyme est bien ancienne. Au 17e siècle déjà, la jeune mère déposait le nouveau-né dans une tour, placée dans le mur d’un hospice. De l’autre côté, quelqu’un faisait basculer la tour et recueillait le nourrisson, sans avoir vu le visage de la mère. En 1941, une loi organisait l’accouchement sous X avec la prise en charge gratuite des frais du séjour à la maternité. Hier comme aujourd’hui, le but est identique : lutter contre les infanticides, encore trop nombreux dans l’actualité… - Qu'est ce que l'accouchement sous x ? L'accouchement sous X désigne, en droit français, la possibilité pour une mère de ne pas dévoiler son identité lors de l'accouchement. Cela signifie concrètement que l'enfant est voué à être adopté sans pouvoir, en principe, connaître le nom de sa mère biologique. La loi prévoit toutefois, sous de strictes conditions, la possibilité de lever le secret. La mère peut laisser son nom dans une enveloppe scellée en papier, ce qui, en cas de décès durant l'accouchement, facilite la rédaction de l'acte de décès. Les motivations pour l'accouchement sous X sont diverses : impossibilité matérielle, psychologique ou sociale de s'occuper de l'enfant, absence de désir d'élever l'enfant, enfant né hors mariage ou issu d'un viol, absence du père de l'enfant.
I] La paternité dans l’accouchement sous X
Qu’il soit d’accord ou contre, le père n’a pas son mot à dire lors de l’accouchement sous X. Heureusement, la justice l’autorise depuis peu à exercer sa paternité.
A) Avant
Il y a peu de temps encore, la mère qui décidait d’accoucher sous X, privait automatiquement son (ex) compagnon de toute paternité. Le père était seulement invité à donner