L'ile des esclaves, satire humoristique en meme temps qu'un cours d'humanite

3695 mots 15 pages
Dissertation

‘‘L’ile des esclaves, de Marivaux, est un cours d’humanité en même temps qu’une satire sociale; qu’en pensez-vous ?’’

Classe de première.

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (4 février 1688 - 12 février 1763), communément appelé Marivaux, est un écrivain français du 18eme siècle. Homme solitaire et discret, vivant dans un univers bien à lui, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique à succès, qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide et objectif le monde en pleine évolution. Il écrivit, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière, Racine, Pierre Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française.
Son premier texte est une comédie d'intrigue en un acte et en vers le Père prudent et équitable, ou Crispin l’heureux fourbe. La fréquentation du salon de la Madame de Lambert – connue pour son ingéniosité - est déterminante pour sa formation. Il y rencontre des « Modernes » et s’y initie à une forme de « préciosité nouvelle », qui donnera naissance au « marivaudage ». Le nom de Marivaux a donné naissance au verbe « marivauder » qui signifie échanger des propos galants et d’une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme.
Il adopte ainsi son observation critique, et s’engage dans la bataille contre le classicisme. Il s’initie alors à de nouveaux genres tels que le roman parodique ou le poème burlesque. Le parodique est alors le style principal que l’on retrouve dans ses oeuvres. Loin de nier l’existence des œuvres classiques, il traite lui-même, dans un nouveau style précieux et d’un ton enjoue, de grands sujets, et les travestit en œuvres originales et décalées. C'est ainsi qu'il écrit un Télémaque travesti en 1714-1715, puis une Iliade Travestie en 1716.

En 1720, il trouve sa raison

en relation

  • Les fourberies de scapin, iii, 3, 2, 2
    957 mots | 4 pages
  • Le malade imaginaire, molière, acte i, scène 1
    1268 mots | 6 pages
  • Les fausses confidences - marivaux
    2650 mots | 11 pages
  • Les fausses confidences de marianne
    1159 mots | 5 pages
  • Les fausses confidences de marivaux
    1483 mots | 6 pages
  • Marivaux, les fausses confidences, marivaux
    774 mots | 4 pages
  • Le bourgeois gentilhomme de molière acte 3 scene 3
    2186 mots | 9 pages
  • Le malade imaginaire
    1178 mots | 5 pages
  • Théâtre : La lettre, accessoire de jeu (Commentaire)
    1028 mots | 5 pages
  • La comédie dans le miest-elle seulement un spectacle ?
    731 mots | 3 pages
  • Expose sur marivaux
    610 mots | 3 pages
  • Commentaire de texte de la rochefoucauld, iv, 18 « de la
    1106 mots | 5 pages
  • Nos Arts sont nos nos armes
    6711 mots | 27 pages
  • Le Coq et le renard de La Fontaine, commentaire composé
    694 mots | 3 pages
  • FRANÇAIS
    790 mots | 4 pages