L'impact de la crise financière en cote d'ivoire
Mai, 2010
PNUD
L’impact de la crise financière en Côte d’Ivoire a fait l’objet de peu d’études au niveau local en dehors des analyses menées dans un cadre régional par la BCEAO ou international (FMI et Banque Mondiale). L’Institut National de la Statique (INS) a réalisé une enquête avec l’appui du PNUD sur l’opinion des opérateurs économiques dans le contexte de la crise financière internationale au cours du dernier trimestre de l’année 2009. Le rapport de cette enquête attend d’être validé. Le PNUD en Côte d’Ivoire a produit une étude de l’impact de la crise financière en Côte d’Ivoire (non encore diffusée) sur la base des données macroéconomiques et d’un suivi des données trimestrielles du commerce extérieur.
Au niveau Global
Globalement, l’impact de la crise financière internationale semble avoir été limité sur l’économie ivoirienne sur le plan macro-économique tout au moins. La croissance a été de 3,7% en 2009 comme prévu. Pour l’année 2010, le taux de croissance économique prévu initialement à 4% a été ramené à 3% en raison de la crise de l’énergie et des tensions politiques liées au processus électoral.
Il n’y a pas de risque que les programmes sociaux soient touchés par la crise financière internationale puisque les soldes budgétaires sont restés relativement stables avec un surplus primaire de 0,3% du PIB en 2008 et 0,7% en 2009 tandis qu’un solde primaire 0,6% est prévu pour 2010. Le solde budgétaire global incluant les dons était déficitaire en 2008 et 2009 avec respectivement -0,6% et -1,4% du PIB, la prévision pour 2010 étant de -1 ,6% du PIB. Il est même prévu dans le budget de l’Etat pour l’année 2010 l’augmentation des dépenses pro-pauvres (orientées vers les secteurs sociaux) qui devraient passer à 39% du budget en 2010 contre 15,6% en 2009.
Le solde des transactions courantes en pourcentage du PIB réalisé en 2008 et 2009 est resté positif avec respectivement