* * Le cloud computing catalyse le marché du streaming musical. * * * * L’industrie musicale qui peine à se développer sur le net depuis une dizaine d’année voit peut être ses efforts enfin récompensés. Une agitation s’est emparée du secteur en 2011, tendance qui semble encore s’accélérer pour l’année 2012. La moitié déjà du marché musical US et le quart du marché Français s’opèrent en ligne, alors que les formats d’abonnement à un flux d’écoute sont de plus en plus populaires. * * Le streaming musical sous forme de “cloud” semble être le futur de l’écoute musical, à en croire l’intense concurrence qui se met en place sur le secteur. Quel est le principe ? Les espaces « cloud » de stockage musical permettent à l’abonné du service de charger sa librairie de titre personnelle en ligne, et ainsi d’en profiter sur n’importe lequel de ses périphériques. Le but n’est plus de posséder des titres, mais de pouvoir y accéder. Le 23 Février 2012, Deezer cherchait à réunir cent millions d’euros dans le but d’une valorisation de cinq cent millions, preuve de la foi actuelle dans le potentiel des formules d’abonnement. Et Deezer est loin de faire cavalier seul * * Après Google et Amazon qui ont lancés leurs propres services de stockage rivaux, Google Music et Amazon Cloud Drive, en Juin 2011, c’est au tour d’Apple de s’engager sur ce terrain, avec l’ICloud, mais aussi, tout récemment, ITunes Match (disponible aux utilisateurs européens depuis cette année seulement). * Spotify, acteur déjà présent sur le secteur du streaming musical depuis 2006, est en pleine phase de croissance : amélioration de la qualité des titres, élargissement de la bibliothèque musicale, hausse des prix des abonnements, du nombre d’abonnés et de la diversité des services (écoute off-line, catalogue d’applications musicales toujours plus innovantes). Un partenariat avec Facebook, qui intégrerait ses services, est même à l’étude. * Sans oublier les webradios