L'imperialisme
Depuis le 14 mars, l’inquiétude internationale s’est tournée vers le détroit de Formose. C’est à cette date que le parlement chinois a pour la première fois voté une loi anti-sécession qui autorise Pékin à faire usage de moyens militaires contre Taiwan dans le cas où les autorités de l’île opteraient pour l’indépendance. Le 13 mars, le président chinois Hu-Jinto, vêtu d’une vareuse militaire, avait même publiquement appelé les officiers à " se préparer à un conflit armé". Le message était clair : la bourgeoisie chinoise ne permettrait pas la séparation de Taiwan, elle ne reculerait devant aucun moyen, y compris la guerre.
L'Asie du Sud-est, un nouveau foyer de tensions guerrières
Immédiatement, la tension est montée en flèche, non seulement en Asie du Sud-est, mais aussi entre la Chine et le Japon. Ce dernier ne pouvait rester sans réaction aux déclarations belliqueuses de la Chine. Tokyo a donc fait savoir fermement que cette loi anti-sécession aurait immanquablement un effet négatif sur la paix et la stabilité de la région en annonçant simultanément que ses forces militaires avaient pris le contrôle d’un phare situé sur l’Archipel de Senkaku. Cet archipel est traditionnellement revendiqué par Pékin, qui l’appelle Diayou. La Chine répliquait en qualifiant cet acte militaire de "grave provocation totalement inacceptable".
L'engrenage des tensions grandissantes entre la Chine et le Japon a trouvé une expression évidente à travers les manifestations anti-japonaises montées de toutes pièces par l'État chinois ces dernières semaines, au