L'inconscient philosophie
1. LA FRAGILITE DU « CONNAIS-TOI TOI-MÊME » SOCRATIQUE – Avant, et pendant longtemps, la psychologie était une branche de la philosophie et identifiait la conscience avec la totalité du psychisme. Donc, tout était accessible à la conscience si je le voulais. Pour Socrate, l'on pouvait se connaître soi-même, c'est-à-dire, savoir se maîtriser. L'on pourrait simplifier cela par le « si je veux, je peux » Mais Socrate, reconnaît évidemment que tous les hommes ont en eux « une espèce de désires terrible, sauvage et déréglée » que la raison peut dominer mais ne peut pas détruire. L'homme doit alors contrôler ses désirs sauvages comme le meurtre, le viol, l'inceste et tous les autres actes de barbarie qui représentent les limites à ne pas franchir pour être vraiment humain. Socrate nous demande alors d'être en perpétuel éveil.
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2. DESIR ET HISTOIRE FORMENT LA CONSCIENCE – Spinoza remarquait que les hommes se trompaient en pensant qu'ils étaient libres. Oui, ils sont libres car ils sont conscients de leurs actes et de leurs désirs. Non, il ne le sont pas car ils ignorent les causes qui les poussent commettre telles actions et à ressentir tels désirs. C'est parfois le corps qui nous renseigne le mieux car le désir n'est autre qu'appétit accompagné d'un peu de conscience. Pour Spinoza, le désir est l'essence même de l'homme. Et définit l'homme avant la conscience. Pour Marx (XIXe), conscience est un produit social et historique. C'est ainsi que l'histoire de la conscience devient l'histoire de l'émancipation de l'homme dans le monde. La conscience reflète donc l'idéologie ambiante, les modes, mœurs et préjugés de l'époque (facteurs socio-culturels) 3. QUELQUE CHOSE QUI ECHAPPE A LA CONSCIENCE C'est Leibniz (XVIIe) qui eu le pressentiment de l'inconscience. Il parle alors de « petites perceptions inconscientes » (EXEMPLE DU BRUIT DE LA MER) Notre conscience est donc en partie obscure à elle-même. Nietzsche, de même « ce