L'inconsient
Introduction : l’identité du sujet ne ferait guerre de problème l’identité du sujet ne ferrait guerre problème si le sujet se possédait de manière continue mais n’avons-nous pas des moments d’absence ? Sommes-nous toujours conscient ? Cet inconscient peut d’abords être un infra-conscient composé de sensations trop faibles pour parvenir à la conscience. Il peut être également composé d’instinct et des puissances de la vie (Nietzsche) lié à la nature du corps de l’homme mais et c’est la que se situe la découverte de Freud : l’inconscient peut être conçut comme une entité psychique à part entière et ayant sa propre structure et son propre fonctionnement. Se la pose la question suivante : « comment si cet inconscient existe et me dirige au moins en partie puis je être responsable de mes actes ? »
L’inconscient dans la philosophie classique et moderne
C’est Leibniz le premier qui a démontré l’insuffisance de la conception cartésienne de la conscience (cogito). Pour Descartes, conscience et pensé étaient intrinsèquement liés. La conscience étant la volonté réfléchie, la faculté mentale d’appréhender de façon subjective des phénomènes externes ou internes (à ne pas confondre avec la conscience morale).
Leibniz dissocie pensé et conscience en affirmant que bien que nous pensons toujours, nous ne sont pas toujours conscient de ce que nous pensons : c’est le cas des petites perceptions.
Nous sommes à tout moment assaillis par une infinité de perceptions, une sélection parmi celle-ci est donc nécessaire.
Freud et la naissance de l’inconscient
Freud ne se réclame pas de la philosophie, au contraire, il se veut un pur scientifique. Il veut fonder sa théorie de l’inconscient de manière entièrement expérimentale. Il va puiser ses expériences dans les travaux des psychiatres et des médecins aliénistes de la deuxième moitié du 19em siècle. Ils étaient confrontés à des phénomènes tels que la schizophrénie