L'indépendance du roi à l'égard du pape

1654 mots 7 pages
L'indépendance du roi à l'égard du Pape Après une longue période de féodalité qui faisait du roi un simple seigneur suzerain sans réelle autorité, celui-ci retrouve vers le XIVème siècle peu à peu son autorité d'auparavant, de part notamment la réapparition des villes, qui fut utilisée à bon escient par les rois de France. Les lois fondamentales, découlant de principes ancestraux, ont permis de résoudre des crises politiques répétées et ont eut pour conséquence de permettre à la monarchie de fonder l'Etat moderne. Le nouveau roi, dont les pouvoirs se renforcent de jour en jour, aussi bien au niveau exécutif qu'au niveau législatif, dont il devient source exclusive, ne peut plus supporter l'ingérence du Pape, souverain pontife, sur son règne. L'indépendance du roi face au souverain chrétien de Rome se caractérisa par l'apparition du gallicanisme. Il s'agit d'une doctrine et d'une attitude caractérisées par l'accord du roi France et de son clergé pour gouverner l'Eglise de France, en contrôlant et réfrénant l'ingérence de la papauté. Quels pouvoirs se sont opposés durant cette période de la guerre de Cent Ans ? Ce gallicanisme se caractérise dans un premier temps par l'affrontement entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel (I) puis le Grand Schisme d'Orient (II) se caractérisera par l'opposition de plusieurs pouvoirs spirituels simultanés qui aura des conséquences politiques fâcheuses. Le pouvoir temporel face au pouvoir spirituel Cet affrontement entre deux pouvoirs jusqu'à présent en apparence complémentaires marque la naissance de cette nouvelle doctrine appelée le gallicanisme (A) et fut caractérisée par des conflits entre rois de France et papes romains, le plus déterminant étant celui entre Philippe le Bel et Boniface VIII (B). La naissance du gallicanisme Ce conflit entre Philippe Auguste et Innocent III ne fut que mineur, mais marqua tout de même le début d'une nouvelle ère où Papauté et Royauté ne pouvaient

en relation

  • Revue de livre de gonzague saint bris "françois ier et la renaissance"
    621 mots | 3 pages
  • analyse subjective d'une peinture baroque : vanité - philippe de Champaigne
    580 mots | 3 pages
  • L'enfer de dante montesquis
    2762 mots | 12 pages
  • Le cris des oiseaux fous de Dany laferrière
    3488 mots | 14 pages
  • texte alain
    1378 mots | 6 pages
  • Hida - le chant des partisans
    685 mots | 3 pages
  • La place et la fonction du rire dans gargantua
    1651 mots | 7 pages
  • Erasme, éloge de la folie
    5476 mots | 22 pages
  • Les deux france en conflit
    1357 mots | 6 pages
  • Olympes
    389 mots | 2 pages
  • Bts nrc
    291 mots | 2 pages
  • piège pour cendrillon
    809 mots | 4 pages
  • Ahoh
    444 mots | 2 pages
  • Khôlle
    11625 mots | 47 pages
  • Histoire du droit
    33878 mots | 136 pages