L'ingénu - voltaire
CHAPITRE 1 : Comment le prieur de Notre-Dame de la Montagne et Mlle sa sœur rencontrèrent un Huron.
Saint Dunstan, Irlandais de nation et saint de profession, fonda un petit prieuré = prieuré de la Montagne. L’abbé de Kerkabon et Mlle de Kerkabon se promenaient sur le bord de la mer. Ils se rappelaient de leur frère parti servir en Canada. De la mer, ils virent des Anglais arriver des Anglais qui venaient vendre des denrées de leur pays. Un jeune homme très bien fait, s’élança d’un saut par-dessus la tête de ses compagnons. Il était nu-tête et nu-jambes, les pieds chaussés de petites sandales, le chef orné de longs cheveux en tresses. Un petit pourpoint qui serrait une taille fine et dégagée, l’air martial et doux. Le frère et la sœur furent charmés. Ils demandèrent d’où il venait. Il répondit : « je suis Huron ». Ils l’invitèrent à souper. Le soir, l’abbé de St-Yves et sa sœur, fort jolie et très bien élevée vinrent se joindre au souper. M. le bailli fut aussi de la partie. Il demanda au Huron qu’elle était son nom. Il répondit : « On m’a toujours appelé l’Ingénu, parce que je dis tjrs naïvement ce que je pense. » Le Huron explique ensuite comment il est arrivé en Angleterre et qu’il ne connaît pas se parents. Le invités comparent ensuite les langues et apprennent des mots en huron. Il raconte également qu’il n’a eu qu’une maîtresse malheureusement mangée par un ours. Ils finirent le repas en demandant au Huron qu’elle était sa religion. Il répond qu’il est de la sienne. Les invités décident donc de le baptiser.
CHAPITRE 2 : Le Huron, nommé l’Ingénu, reconnu de ses parents.
Après être allé chasser très tôt, il leur présenta sa chasse et une espèce de petit talisman qu’il portait toujours à son cou, il les pria en reconnaissance de leur bonne réception. Le talisman était deux petits portraits assez mal faits, attachés ensemble. Mlle de Karkebon lui demanda s’il y avait des peintres en Huronie. Il répondie que non que cette rareté