Dissertation :
L’insertion dans les échanges mondiaux assure-t-elle toujours la croissance ?

Intro :
Depuis les années 1950, on assiste à une très forte augmentation des échanges internationaux, ce qui correspond à la théorie du libre échange (doctrine favorable à la disparition de toute entrave aux échanges entre les pays). Ceux-ci augmentent même plus vite que le PIB (produit intérieur brut) mondial, c’est-à-dire que la croissance (augmentation soutenue durant une période de produit réel global, pour la nation, selon PERROUX) mondiale.
On peut donc s’interroger sur les relations qu’il existe entre échange et croissance économique.
« L’insertion dans les échanges internationaux assure-t-elle toujours la croissance ? ». Dans quel cas, le libre échange est-il efficace ? Est-ce qu’un protectionnisme pourrait être envisagé ?
Si l’internationalisation des échanges permet d’augmenter la croissance et donc le développement économique du pays ayant choisi cette stratégie, il existe des limites et des exceptions au libre échange qui feraient préférer un certain type de protectionnisme.
Le libre échange a permis à de nombreux pays d’assurer une croissance importante (I) mais il n’apparait pas toujours comme la meilleure solution (II).

Le libre échange a permis à de nombreux pays d’assurer une croissance importante…

L’un des facteurs principal de la croissance est la hausse de la productivité, or l’internationalisation des échanges permet l’augmentation de la productivité. Ainsi, les pays qui se sont insérer dans les échanges ont vu leur croissance augmenter.

L’internationalisation des échanges permet une augmentation de la productivité

1-La mondialisation permet une hausse des échanges.

La mondialisation est l’apparition d’un vaste marché mondial où les biens, les services, les capitaux et la force de travail circulent librement, ainsi les pays s’affranchissent de plus en plus des frontières et deviennent interdépendants.
Cette mondialisation est