L'intervention des pouvoirs publics sur l'économie.
Le libéralisme économique est demeuré le moteur de la création de richesses à long terme. Or l’Etat peut entraver la création de richesses en perturbant le fonctionnement du marché (fiscalité, prix administrés, corruption, lourdeurs bureaucratiques, etc.) L’individualisme et l’initiative privée ont donc largement favorisé l’enrichissement des PDEM.
-L’économie de marché est fondée sur le rôle de l’entrepreneur qui prend des risques pour révolutionner les structures du capitalisme et mettre en œuvre les innovations, nécessaires à la croissance (entrepreneur schumpétérien). Dans ces conditions, l’Etat ne doit pas freiner le processus de « destruction créatrice » en protégeant les secteurs condamnés par le progrès technologique.
-L’accumulation du capital est permise par l’épargne : dans l’analyse libérale, c’est donc le stimulant de l’investissement.
-La recherche du profit est le moteur de l’activité économique dans la mesure où l’entrepreneur en utilise une partie pour investir et augmenter la productivité et les capacités de production (théorème de Schmidt).
-Les entreprises réalisent des investissements immatériels afin de réaliser des gains de productivité qui soutiendront la croissance intensive dans l’économie (dépenses de logiciels, formation de la main-d’œuvre, R&D, brevets, publicité).
B. Politique internationale
Les Etats doivent veiller à promouvoir le libre-échange : dans le domaine des échanges de biens et services, favoriser la multinationalisation des firmes, et l’ouverture aux flux de capitaux. Les barrières protectionnistes doivent être levées en vertu des théories classiques de Smith et Ricardo : la spécialisation internationale et l’ouverture aux échanges permettent une meilleure allocation des ressources productives et donc un gain mutuel (le libre-échange profite à tous les partenaires commerciaux). Dans la théorie néoclassique du commerce international, les pays doivent se spécialiser dans les productions qui