L'intégration des immigrés dans la société marseillaise
Mais, les raisons de migrations sont différentes à ces deux périodes. En effet, on constate une migration politique en 1925 : de nombreux Arméniens se réfugient à Marseille pour fuir le Génocide dont ils sont victimes en Turquie. Ils sont d'abord accueillis dans des hôtels puis emmener dans des camps.
En 1982, c'est une migration économique : les immigrés d'Afrique du Nord cherchent du travail. En effet, on peut citer l'exemple de l'arrivée des immigrants algériens dans le port de Marseille qui s'amplifie afin de répondre au besoin de main d'oeuvre.
On constate néanmoins une forte difficultés d'intégration des immigrés dans la société Marseillaise.
L'extrait de Louis Bertrand, L'invasion, 1907 nous montre que les immigrants étaient mal vu dans la société. Le vocabulaire qu'il emploie pour les désigner est très négatif et péjoratif. Pour lui, les étrangers sont par nature vicieux et influençable et ils les présentent comme les responsable des grèves : l.8 « fauteurs de grèves », et ceux qui nuisent à la prospérité de la ville, « cette plèbe » l.6. Il leur reproches « ses tares et ses vices » l. 7-8 et leur « invasions » l.18 et « intentions d'espionnage » l.7. Louis Bertrand comparent d'ailleurs les immigrés à des « concurrents » l.4.
Ainsi, cet exemple de la xénophobie démontre la difficulté qu'ont les immigrés à s’intégrés dans la société Marseillaise.
D'autre part, la clandestinité et le refuge sont très fréquents et on constate que beaucoup d'étrangers sont