L'intégration européenne de 1989 à nos jours, enjeux et limites
La fin de la Guerre Froide en Europe
A. Effondrement des démocraties populaires et politique extérieure européenne
En s'appuyant sur la pérestroïka lancée en 1985 par Gorbatchev, les démocraties populaire rejettent le modèle soviétique.
→ Elections libres en Pologne et en Hongrie Les grande manifestations en RDA suite à la visite de Gorbatchev poussent Erich Honecker à se retirer. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin est détruit, et on va organiser des élections libres. Les démocraties populaires sortent les unes après les autres du communisme.
Conséquences de la fin de la Guerre froide poussant la CEE à développer une politique extérieure commune : Déclin de la menace → Protection américaine moins nécessaire Réunification de l'Allemagne que Mitterrand et Kohl souhaitent mener dans un cadre européen plus intégré L'instabilité dans les Balkans
L'évolution de la politique extérieure européenne est le reflet des profonds changements : Traité de Maastricht (1992) institue une « politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), second pilier de l'U.E. → Coopération intergouvernementale Traité d'Amsterdam (signé en 1997, en vigueur en 1999) renforce la PESC → Haut représentant pour la PESC → « Stratégie commune » (instrument juridique) dans les domaines où les Etats membres ont des intérêts communs. → Inclusion dans la PESC des missions de Petersberg (missions humanitaires, d'évacuation, rétablissement de la paix, forces de combat pour la gestion des crises, …) Traité de Nice (février 2001) → Redéfinition du rôle du Comité politique et de sécurité (COPS) pouvant gérer lui-même les crises, prendre des décisions sous autorisation du Conseil. → Possibilité de recourir à des coopérations renforcées pour la mise en œuvre d'une « action commune » (sauf dans le domaine de la défense).
B. Les ruines de l'Empire
Gorbatchev tente de