L'intégration d'azouz begag
Du livre « L’Intégration » d’Azouz Begag
Contexte :
Cet extrait se trouve dans le chapitre : Intégration et politique
Structure :
Le premier paragraphe explique le changement de tendance entre les parents primo-arrivants et leurs enfants. Avec par exemple la Marche des Beurs de 1983, où les jeunes sortent dans la rue pour s’exprimer et exister socialement. Ou encore le fait qu’au plus le port du foulard islamique est diabolisé, au plus les jeunes en manque d’estime de soi et de reconnaissance sociale vont s’intéresser à cette culture. Le second paragraphe explique que beaucoup de jeunes ont compris que dans une société démocratique comme la France, c’est par l’action collective qu’ils allaient avoir une reconnaissance sociale. Ils ont compris que faire peur, c’est exister. De plus, cette stratégie dispose d’une grande amplification grâce aux médias. Le troisième paragraphe explique que sur le plan politique, la gauche, sur laquelle les jeunes issus de l’immigration comptaient, n’avait rien fait d’efficace depuis vingt ans. A chaque fois, qu’un groupe social minoritaire et faible essaie de protester ou d’améliorer sa situation, lesdits républicains s’y opposent. Le quatrième paragraphe explique que les passe-droits existent bel et bien dans la société. Ce qui porte préjudice à l’égalité des chances, surtout pour les plus pauvres. On constate pourtant que dès que ces « exclus » se regroupent et essaient de s’organiser dans leurs luttes sociales, les gardiens de la méritocratie sont bien là ; et bien plus rarement quand il s’agit des nantis. Le cinquième paragraphe explique que si l’intégration ne se décrète pas, il faudrait utiliser la « discrimination positive » que les républicains n’aiment pas. Il faudrait imiter en quelque sorte les outils politiques anglo-américains d’ « affirmative action » ce qui est détestable pour la France, pays des droits de l’homme et berceau