La saga L’Oréal débute en 1907 grâce au chimiste Eugène Schueller considéré comme le père fondateur de cette entreprise française. C’est donc au début du XXème siècle qu’il met au point dans son laboratoire parisien la première coloration inoffensive pour cheveux baptisée L’Auréale. L’ouverture à l’international se fait dès 1912 avec la commercialisation des produits en Italie, Autriche et Hollande. Près d’un siècle plus tard L’Oréal constitue le premier groupe mondial sur le marché des cosmétiques. Non seulement Eugène Schueller a dirigé cette entreprise jusqu’à son décès en 1957 mais il a de surcroit fait de L’Oréal une véritable multinationale. Que cette société ait été dirigée par un Gallois ne change rien au fait que L’Oréal constitue l’une des plus belle preuve du capitalisme à la française.

En effet, Eugène Schueller se donnait véritablement corps et âme au maintien et développement de la multinationale française preuve en est du surnom de Monsieur 6000 heures qu’il lui était donné en rapport au nombre d’heures que l’homme effectuait par durant l’année. Il sera en outre à l’origine de la théorie du salaire proportionnelle lui permettant de susciter l’adhésion de l’ensemble de ses collaborateurs.

En outre, la recherche et l’innovation constituent des axes majeurs au sein de la multinationale française et lui ont permis de dégager en 2009 un chiffre d’affaires de 17,5 milliards d’euros. Deux activités permettent au groupe français de réaliser ces chiffres impressionnants : La cosmétique et la dermatologie.

Pour autant, sans la présence d’éléments stratégiques majeurs le groupe n’aurait pas pu subsister. En effet, de tel chiffre ne laisse pas indifférent et il est clair que le groupe français est aujourd’hui cerné de concurrents et se doit d’observer au plus près les dernières tendance surgissant sur les marchés internationaux et ce, dans le but d’être toujours plus compétitif. La veille est donc un élément majeur de L’Oréal. La veille