L'unification italienne
En 1815, après la défaite de Napoléon, les quatre puissances victorieuses se réunissent à vienne et décident du sort des territoires perdus par Napoléon, d'empêcher la France de redevenir trop puissante en créant des états-tampons et en ramenant ses frontières à celles de 1789, d'étouffer les idées révolutionnaires et les nationalismes et de se partager l'Europe. En 1830 s'abat sur l'Europe une vague de révolutions libérales et nationales qui n'aboutiront pas en Europe Centrale et en Europe de l'Est. En 1848, suite à une crise économique, éclate un « printemps des peuples » et une vague de revendications politiques qui n'aboutiront à rien. Le sentiment de nationalisme se fait de plus en plus fort au XIXème en Europe. Cette idée de nationalisme consiste en un sentiment d'appartenance à une communauté ayant des points communs et en le rejet d'une domination extérieure ou intérieure. De nombreux moyens sont utilisés pour réclamer l'indépendance et l'unité nationale et plusieurs acteurs sont apparus lors de ces démonstrations nationales. Des organisations politiques fondées sur des valeurs communes ont aussi vu le jour. Cette idée de nationalisme est aussi apparue en Italie et a conduit à son unification.
Dès 1830 naît en Italie l'idée d'un Risorgimento qui consisterait en une renaissance de l'Italie en un État-nation. Cet État serait composé des huit petits États indépendants réunis ensemble par une langue commune seulement déformée par des patois. Il faut savoir que ce peuple a les mêmes mœurs, les mêmes habitudes et un passé commun : celui de l'Empire Romain qui domina en son temps sur tout le monde connu. Ce passé commun dans lequel chaque italien reconnaissait son propre passé visait à regrouper tous les italiens en une même mentalité afin de créer un État souhaité de tous. L'Italie devait ainsi renaître de ses cendres tel un phénix plus unie et forte que jamais. L'indépendance était aussi l'idée générale qui émanait de