L'unification italienne
A partir de la fin du XVIII e sc , un mouvement national est apparu dans beaucoup d’entre eux , animé par les élites et conduisant à la création de mouvements ou à des soulèvements populaires.
A. Une unification par les Italiens difficile : 1) Situation politique : en 1850, il n’y a pas d’État italien …afficher plus de contenu…
Partis de Gênes , ils débarquent en Sicile dont il prend le contrôle puis de l’Italie du Sud et de Naples. Il se rallie à Victor-Emmanuel II qui est proclamé roi d’Italie .
En 1866 , la Vénétie est rattachée au Royaume après avoir vaincu les Autrichiens à Sadowa avec l’aide de la
Prusse. Napoléon III protège les Etats pontificaux ce qui empêche le roi V-E II de prendre Rome. C’est grâce à la défaite française à Sedan que Rome est annexée en 1870 et devient la capitale de l’Italie. Le Pape a perdu son pouvoir temporel.
Cl : Napoléon III a mené une politique européenne équilibrée. Il a utilisé diplomatie et guerre , soutien à l’unification italienne et aux Etats pontificaux en même temps.
D. Les fragilités et frustrations de l’Italie unifiée …afficher plus de contenu…
2) La construction de l’État central se heurte à des graves obstacles :
- le suffrage est censitaire : seuls 2 % des Italiens votent (le suffrage universel ne sera établi qu’en 1912), base électorale étroite.
- les catholiques ne soutiennent pas le nouvel Etat car le Pape Pie IX a été spolié de ses Etats.
- L’unification est vécue par les Italiens comme une « Piémontisation : doc 2 p 152
- essor de la Mafia en Sicile et dans le Mezzogiorno ; faiblesse de l’Etat incapable de venir à bout du banditisme. Doc 1 p 152 ; contraste entre Nord riche et Sud (Mezzogiorno) pauvre subsiste.
- L’unité n’a pas réuni toutes les terres où vivent des Italiens, les nationalistes réclament le rattachement de ces
« terres irredentes