''L'école et l'intégration des individus ''

Depuis Jules FERRY, l'école est devenue obligatoire pour les jeunes. Elle est un lieu où sont dispensés les savoirs qui permettent à chacun de trouver sa place dans la société et de s'élever socialement. Elle a pour but aussi de préparer les nouvelles générations à leur futur emploi.
L'école qui a aussi un rôle essentiel dans la consolidation de la République en développant les notions de liberté, d'égalité et de fraternité est un creuset dans lequel les jeunes nationaux ou ceux issus de l'immigration doivent se fondre et s'incorporer en donnant tous les atouts afin de préserver la cohésion sociale et de mettre en avant la notion de vivre ensemble.
Or, de nos jours, compte tenue de l'évolution de notre société, mais aussi en raison des boulversements actuels et à venir liés à la crise économique que nous vivons, il est légitime de se poser la question sur la capacité de l'école à continuer à intégrer le plus efficacement les individus.
A cet effet, nous aborderons les carences de l'école en matière d'intégration après avoir vu les atouts avérés de que cette institution républicaine apporte.
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Dans les écoles de la République, où la laïcité et la neutralité sont les règles, le savoir est enseigné, à tous, sans discrimination et gratuitement. L'objectif premier de cet enseignement est l'acquisition d'un niveau minimum de connaissances dans le domaine de la lecture, de l'écriture et du calcul, sur la base de programmes identiques, quel que soit le lieu où il est dispensé. Cet état de fait permet, que l'on appartienne à une classe sociale favorisée ou non, l'égalité devant l'éducation. De plus, les enfants des nouveaux arrivants dans notre pays ont la certitude de disposer des mêmes chances. Pour toutes ces raisons, le rôle social de l'école n'est pas un mythe. Il est même essentiel dans la nécessité de promouvoir le mieux possible l'intégration des jeunes générations, gage de cohésion sociale et d'égalité