L'écume des jours
On peut penser que Boris Vian a fait une métaphore sur le mot écume qui est cette mousse blanchâtre qui se forme à la surface d’un liquide que l’on agite, que l’on chauffe ou qui fermente. C’est tout ce qui reste des jours d’une vie, peut être l’amour que se sont portés les protagonistes. Le mot « écume » renvoie peut être aussi à la maison de Colin qui, en se rétrécissant se transforme en marécage. On peut imaginer que ce marécage peut également renvoyer à l’ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz que Boris Vian adore et dont la musique est omniprésente dans le roman.
La vague sont les moments passés et l'écume les souvenirs, ce qu'il en reste.
Thèmes
L’Écume des jours commence de façon idyllique et devient sombre et triste par la mort des jeunes héros
L'amour : De nombreuses formes d'amour sont présentes dans ce livre, l'amour fou entre Colin et Chloé, l'amour impossible entre Chick et Alise et l'amour physique entre Nicolas et Isis.
Le monde du travail : Boris Vian dénonce dans cette œuvre les conditions de travail inhumaines. Chaque personne employée est ramenée au rang d'unemachine. Le travail apparaît ainsi aliénant et destructeur, il anéantit les êtres, il les annihile, les déshumanise... travail épanouissant permet à chacun de progresser... C'est bien là ce que devrait être le travail mais, souvent, il devient lourd, pesant, contraignant : les individus sont soumis à une hiérarchie implacable, comme le montre bien Boris Vian... La description de l'usine où travaille Chick est effrayante... un monde infernal de bruits, de ténèbres, d'enfermement où l'homme doit lutter pour ne pas être déchiqueté par les machines.
La religion : Vian critique la religion à travers un mariage et un enterrement. Pendant le mariage, l'église est présentée comme avide d'argent. Le curé se réjouit de la mort du chef d'orchestre, comme il n'aura ainsi pas à payer les autres musiciens.
L'enterrement est