L'énigmz de catilina de steven saylor
1) opinion personnelle :
Ayant lu en troisième secondaire “Meurtre sur la voie Appia” de Steven SAYLOR, il m'était impossible de résister à sa manière d'écrire, d'autant plus qu'il était proposé dans la liste des auteurs. En effet, le fait de posséder une plume ni trop simple ni trop compliquée et de néanmoins s'appuyer sur un bagage historique imposant tient le lecteur-moi en l’occurrence- en haleine du début à la fin du livre.
Ce qui m'a le plus frappé c'est la façon qu'il a de décrire très précisément la division en castes de la société romaine antique ainsi que leur place au sein de celle-ci, leur manière de vivre et l'interaction et les relations entre les différentes classes sociales :(page 231-232)
« Les classes les plus riches , qui votaient le premières, s'étaient déjà rassemblées devant l'Enclos à moutons. A l'entrée, on donne à chaque électeur une tablette de bois et un stylet, pour écrire le nom du candidat choisi. Le matériel de vote est ensuite ramassé à l'extrémité de chaque travée, les tablettes étant déposées dans une urne ; on procède au dépouillement une fois que toute la centurie a voté , le choix majoritaire de chaque centurie comptant pour une voix dans l'élection. En tout, on dénombre presque deux cents centuries , les deux classes les plus riches en monopolisant plus de cent à elles seules. Les classes inférieures ont ainsi beaucoup plus d'électeurs individuels, mais contrôlent beaucoup moins de centuries, si bien que la classe la plus pauvre- c’est-à dire la majeure partie du peuple de Rome- ne compte que cinq centuries. Souvent au moment où vient son tour de voter, l'issue du scrutin est déjà décidée et elle est dispensée de vote ; le peuple de la dernière classe vient donc plus pour le spectacle que pour le vote- lorsqu'il vient.
Nous avions trouvé un coin à l'ombre et étions adossés au mur ouest de la villa Publica, où j'expliquais tout cela à Meto, lorsque