L'épargne
Définition de l’épargne = l’épargne désigne la partie du revenu disponible qui n’est pas consommée. Epargner implique le renoncement à une consommation immédiate au profit de satisfactions futures.
Elle concerne essentiellement les ménages. Le taux d’épargne des ménages se mesure comme le rapport entre l’épargne brute et le revenu disponible brut. Il s’élève en France, au 3ème trim. 2008, à 15,4 %.
On différencie la part de l’épargne financière et non financière.
L’épargne nationale exprime la capacité de financement d’une nation. Elle comprend l’épargne des ménages, l’épargne des entreprises et l’épargne des administrations. Elle se mesure par le rapport de l’épargne globale au produit intérieur brut. Selon l’OCDE, il est de l’ordre de 19% du PIB en 2004. Il existe une grande variété des taux d’épargne au sein des pays développés.
Le taux d’épargne des sociétés non-financières est exprimé par le rapport suivant : épargne brute des SNF / Valeur ajoutée brute des SNF.
Les administrations publiques peuvent également épargner. Leur épargne brute sera constituée de l’excédent budgétaire (Prélèvements obligatoires – dépenses publiques = solde positif)
L’épargne des agents économiques va leur permettre de se constituer un patrimoine.
I. Les différents types d’épargne
Les motivations à épargner sont multiples :
mettre de l’argent de côté pour acquérir ultérieurement des biens (soit qu’ils sont trop chers et qu’il faut se constituer une cagnotte, soit qu’on envisage une diminution de leurs prix ultérieurement) = épargne de transaction pour satisfaire une consommation différée dans le temps (ce qui donnera lieu à une désépargne);
faire face aux risques de l’existence incertains : chômage, maladie, accident… et aux événements futurs quasi-certains : retraite, étude des enfants… = épargne de précaution et de prévoyance ;
s’enrichir par des placements, augmenter son patrimoine = épargne de spéculation, de