L'état
Montesquieu dans l’esprit des lois (livre 1), écrit « Dans une monarchie où celui qui fait exécuter les lois se juge au dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire où celui qui fait exécuter les lois sait qu’il y est aussi soumis lui-même et qu’il en portera le poids ». En effet, il est difficile de savoir où sont les limites de l’état et il semblerait encore plus difficile à l’état de reconnaître ses limites. On pourrait donc se demander si l’état doit reconnaître des limites à sa puissance ? L’état par définition, désignerait le souverain, la personne morale qui représente la nation, les citoyens. L’état serait aussi la forme que prend la société organisée d’un point de vue administratif, juridique, social. Mais alors, la question est de savoir si l’état est dans l’obligation de reconnaître des limites à sa puissance ? Peut-on avoir un gouvernement démocratique qui ne pose pas de limites ? N’est-il pas nécessaire que l’état se construise en définissant des limites juridiques, sociales qui gèrent le pays ? Il s’agirait donc de savoir si l’état est dans l’obligation de limiter sa puissance pour le bien être des citoyens et du pays. Afin de répondre à cette question, il s’agira tout d’abord de montrer que l’ état ne serait pas dans l’obligation de reconnaître des limites à son pouvoir. Néanmoins, il est nécessaire si l état veut garder la paix dans son pays qu’il reconnaisse des limites à sa puissance (des limites juridiques, sociales , économiques).Dés lors, nous verrons qu’un gouvernement sans limite parait difficilement envisageable.
Il ne serait pas dans l’obligation de limiter lui-même son pouvoir : A) Certains pensent que la possibilité de gouverner vient d’une autorité supérieure, cette autorité supérieure a donné le pouvoir à celui qui gouverne, l’ état n’est donc pas dans l’ obligation de reconnaître des