Sujet : Chapitre v, L’étranger , de Camus.

-Commentaire

Albert Camus est un auteur engagé, humaniste, journaliste et le plus jeune prix Nobel de littérature du XXème siècle. Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. Ici, dans cet extrait de l’épilogue de L’Etranger de Camus, le personnage principal, Meursault met en scène des évènement de sa vie et nous plonge dans son quotidien. Comment Meursault parvient-il à accepter son exécution grâce à sa vision de l’absurdité humaine? Dans un premier temps, nous verrons en quoi consiste la révolte de Meursault, puis secondairement, nous aborderons le regard de Meursault sur l’absurdité humaine.

Tout d’abord, Meursault est atteint d’une colère que lui-même ne peut expliquer « alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi » de plus, on peut associé à cela, le champs lexical de la colère qui règne dans ce premier paragraphe « je me suis mis à crier à plein le gosier » ; « je l'ai insulté » ; « pris par le collet » ; « colère » ; « criant » ... Tous ces excès de colère sont décrit à l’aide de verbes d’action, qui sont à l’imparfait de l’indicatif, décrivant la scène « déversais » ; « avait » ; « était ». De plus, on relève une répétition anaphorique du mot « sûr » qui nous révèle la certitude de ce qui lui reste à vivre « J’étais sûr de moi, sûr de tout, plus sûr que lui, sûr de ma vie et de cette mort qui allait venir ». Ceci nous démontre également que Meursault fait allusion à l’avenir en parlant de « cette mort », par conséquent, il prend enfin du recul. Ensuite, Meursault n'écoute que lui « j'avais eu raison, j'avais encore raison, j'avais toujours raison », mais cela montre qui fait un contraste entre le passé, le présent et le futur. Il est sûr de lui, seul l’adverbe de temps change. On relève ensuite un retour en arrière qui aboutit à une