L'étranger vs. les belles-soeurs
À première vue, les femmes, de la pièce de théâtre de Tremblay et de la légende de Aubert de Gaspé, montre un certain besoin de détenir des biens matériels qui selon eux leur permettrait de vivre une vie meilleure dans une époque difficile pour tous. Pour ce qui est de Germaine Lauzon, le concours des timbres était bien la seule façon de rehausser sa qualité de vie. Elle pouvait enfin s’offrir ce dont elle avait toujours rêvé, mais n’avait jamais pu s’offrir : « Germaine Lauzon : […] C’est ben pour dire, hein? Un million! [...] J’pense que j’vas pouvoir toute prendre c’qu’y’a d’dans! J’vas toute meubler ma maison en neuf! » (Les belles-sœurs, p.10). Le joual montrant un niveau d’éducation assez bas, démontre par ce fait une vie de paysan qui se nourrit de rêves. Cette envie de luxe, qui est considérée comme un des péchés capitaux, lui monte à la tête de façon à ce qu’elle dénigre sa voisine en insinuant qu’elle aura une