L'étranger
Tout d’abord, lorsque Meursault se fait arrêter pour le meurtre de l’arabe, il semble ne pas être jugé pour ce crime mais plutôt pour son attitude et ses valeurs envers la mort de sa mère avec laquelle il n’avait point une relation intime. Lors de son procès, les membres du juré l’accusent d’avoir semblé indifférent den veillant sa mère. Les juges lui reprochent également d’avoir fumé devant elle, ce qui n’est pas une marque de respect pour un mort. Ce qu’ils négligent est que Meursault n’a pas nécessairement de mauvaises intentions comme le montre ce passage : ’ J’ai eu alors envie de fumer. Mais j’ai hésité parce que je ne savais pas si je pouvais le faire devant maman. J’ai réfléchi cela n’avait aucune importance.’ (p.17) Pareillement, on l’accuse de ne pas avoir voulu voir sa mère et d’avoir bu du café au lait en sa présence. Meursault explique ce que le directeur de l’asile, un des questionné, a dit : ’ À une autre question, il a répondu qu’il avait été surpris de mon calme le jour de l’enterrement. ’(p.135) C’est en principe parce qu’il n’a versé aucune larme à l’égard de cette situation et qu’il est reparti juste après que l’enterrement soit terminé. De plus, le concierge affirme que Meursault ne savait même pas l’âge de sa propre mère. En court d’ailleurs, Meursault est nommé un monstre moral, compte tenu du fait qu’il ne respecte et n’applique pas les valeurs que la société prône. Bref, avec toutes les accusations à son comportement dit mauvais et inacceptable, l’accusant d’être non- conforme aux normes de la société et le jugeant comme étant un être inhumain, Meursault commence donc à se sentir coupable non pas pour le crime mais plutôt pour la façon