L'étude des phobies: le cas du petit albert
SN (souris)–> RN (pas de pleurs)
2. Ensuite, le chercheur associe le stimulus neutre (la souris) à un bruit violent : le stimulus inconditionnel (SI) qui suscite une réaction de peur (Réponse Inconditionnelle) chez l’enfant.
SN (souris) + SI (bruit) –> RI (l’enfant pleure)
3. Watson répète cette opération plusieurs fois, jusqu’à ce que le stimulus neutre (appelé à présent stimulus conditionnel) entraine une réponse conditionnelle. En d’autres termes, l’enfant, qui a associé la souris et le bruit qui lui fait peur, pleure dès qu’il voit une souris. Cette peur va peu à peu se généraliser à l’ensemble des animaux.
SC (souris) –> RC (l’enfant pleure) Watson voit dans cette expérience un moyen d’expliquer la naissance des phobies. En effet, à partir d’une expérience traumatique associant un stimulus neutre à un stimulus angoissant, le sujet va associer ce stimulus à la peur et développer une phobie. Par la suite, la phobie va se généraliser à l’ensemble des stimuli qui ressemblent au stimulus d’origine (il aura peur des souris puis de tous les animaux).
A cette première partie de l’expérience, Watson voulait en faire succéder une seconde qui avait pour but de désensibiliser l’enfant de sa peur des animaux. Le problème est que la mère de l’enfant, constatant que son fils était devenu complètement phobique des animaux, décida d’arrêter cette expérience à l’éthique pour le moins questionnable, surtout pour le spectateur moderne.