Thèse basée sur Albert Camus
Intro
La peine de mort et son abolition est un débat fréquent, d’autant plus qu’elle n’est plus de vigueur chez nous seulement depuis peu. Des philosophes, tels Albert Camus, sont d’avis qu’une paix stable ne peut que se trouver dans un système où le trépas ne peut être infligé par les autorités. On peut donc se demander s’il a raison, étant donné que certains pays en guerre ne pratiquent pas ce type de sévices. Et donc en quoi la mise hors la loi de l’exécution punitive favoriserait vraiment une quiétude permanente dans la communauté humaine.
Thèse
Tout d’abord, si nous décidons de tuer quelqu’un à cause d’un fait criminel interdit dans la loi qu’il aurait commis, tel un meurtre, nous agissons en toute logique de la même façon que lui (seul le contexte diffère). Dans la même lignée de pensée, celui qui a prononcé la sentence mérite également de subir la peine de mort. Petit à petit nous finirons par tous nous entretuer, nous ne serions donc pas du tout dans un statut de « paix stable ». Ensuite, si nous voulons instaurer une paix, il faut faire abstraction de la violence. Hors qui a-t-il de moins paisible qu’une exécution ? Donc, si la phrase était tourner dans l’autre sens, elle serait paradoxale parce que rien que par le fait de mettre fin à la vie de quelqu’un, nous ne sommes pas en paix. Vu dans ce contexte, cette citation parait donc infaillible. Enfin, si une communauté a toujours vécu avec ce type de châtiment et qu’elle l’abolit du jour au lendemain après des décennies d’habitudes, il est fort probable que des changements s’opèrent au sein de cette société. Une de ces conversions pourrait être une quiétude soudaine et durable.