l'affaire saint-fiacre
Publication d'une édition pré-originale en feuilleton dans le quotidien l'Union républicaine de l'Aisne1.
Ce roman de la série Maigret est particulier pour plusieurs raisons : d'abord parce que nous voyons ici le commissaire revenir sur les lieux de son enfance (le château de Saint-Fiacre où son père était régisseur), ensuite parce que, sans doute sous le coup des souvenirs, il ne mène pas réellement l'enquête, mais la laisse mener par le principal suspect.
Résumé[modifier | modifier le code]
Dans l'église du village de Saint-Fiacre (village fictif inspiré de Paray-le-Frésil), la comtesse, femme au cœur fragile, succombe à une crise cardiaque. Il s'agit bien pourtant d'un crime commis à l'aide d'une simple coupure de journal glissée dans le missel de la comtesse de Saint-Fiacre : une lettre anonyme a prévenu les services de police judiciaire. Maigret assiste impuissant au forfait. Il rencontre ensuite les suspects, mais évoque surtout les souvenirs qui affluent de son enfance passée en ces lieux.
Le coupable est démasqué lors d'un dîner placé sous le signe de Walter Scott où tous les protagonistes seront rassemblés, et c'est le comte de Saint-Fiacre qui va résoudre l'énigme. La preuve est toutefois apportée par Maigret qui se fait la réflexion que « son rôle dans cette affaire s'était borné à apporter le dernier chaînon, un tout petit chaînon qui bouclait parfaitement le cercle. »
Pour aller plus loin[modifier | modifier le code]
« Un crime sera commis à l'église de Saint-Fiacre pendant la première messe du Jour des morts. » Tel est le message reçu par la police de Moulins qui en a averti Paris. Maigret se rend aussitôt sur place, car il a passé son enfance à Saint-Fiacre, dans l'Allier, où son père était régisseur du château. Il assiste à la messe au cours de laquelle la comtesse de Saint-Fiacre meurt...