L'Albatros
Alexandrins,
Albatros est un poème de Charles Baudelaire paru dans son recueil Les Fleurs du Mal. Ce poème est extrait de la deuxième partie de ce recueil « Spleen et idéal ». Ce groupement de poème exprime déchirure du poète entre une aspiration vers un " Idéal " et le " Spleen ", c'est-à-dire l'ennui voire l’angoisse. Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme le combat éternel de l'homme sans issue :Baudelaire : « Il y a dans tout homme, à tout heure, deux postulations, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan » L'homme est condamné à vivre ces deux forces. Baudelaire fut forcé de partir en Indes par bateau. Ce poème est inspiré de ce long périple qui se termina finalement à la Réunion. Ce vaste oiseau des mers est en traduit chez Baudelaire la conscience d’être unique par rapport aux autres. Baudelaire se sentant ignorer par la société qui l’entourait, utilise une image évocatrice pour dépeindre sa propre condition. L’albatros capturé évoque l’idée d’un être totalement étranger au monde. Baudelaire faisait parti de la génération des poètes incompris. 3 des quatre strophes sont dédiées à L’Albatros, l’ultime quatrain lui est réservé.
Lecture du poème
Il s'agira de découvrir la signification allégorique du poète.

I ) La parabole du poète oiseau
II )Un univers soumis à de fortes tensions
III ) Les symboles d'une chute

A- Une double analogie
Une double comparaison
Ce poème est basé sur une double comparaison. Cet oiseau est personnifié étant donné que le poète est comparé à l’oiseau. Par un réseau de personnification, les trois premières strophes comparent l’Albatros à un roi chassé. (vers 6) à un voyageur ailé tombé du ciel. La quatrième strophe explicite le symbole en faisant du poète, par une comparaison et une métaphore hyperbolique, un " prince des nuées " (vers 13) aux " ailes de géant " (vers 16).
La vie de l’albatros exilée parmi les hommes apparait donc comme une parabole définissant l’existence du poète. Dans