L'algerien l'autre
De par l’œuvre littéraire du deuxième sexe de Simone de Beauvoir, qui nous fait part de la condition femme à travers le temps, nous avons pu prendre conscience de ‘’l’autre’’, ce terme qui désigne un groupe isoler et discriminé de par ca différence. Dans le deuxième sexe, on désigne la femme comme souffrante d’une inégalité sociale, une inégalité qui fait d’elle cette ‘’’autre’’. Mais durant l’histoire y-a-t-il eu à un certain moment d’autre group d’individu que l’on peut considérer comme ‘’Autre’’? C’est la question que nous nous sommes posées. En effet, à la même époque de la publication du premier grand essaie de Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, soit en en 1949, se déroulait de l’autre côté de la méditerrané, La Guerre d’Algérie, une guerre d’indépendance qui opposait ce que l’on appelait l’Algérie française face à sa métropole de l’époque, la France. Une révolte mis en place par ‘’l’autre’’ cet indigène musulman, qui dans la colonie, c’est vue discriminé et victime de grande injustice. Pour mieux comprendre cette injustice, il sera question, dans ce texte, de la condition de l’indigène musulman de par la Juridiction coloniale française de l’époque. Nous exposerons donc les trois lois discriminatoires majeures qui ont été instauré en Algérie française : Le Senatus Consulte de 1865, le Décret Crémieux de 1870 et le code de l’indigénat de 1881. Le Senatus Consulte est instauré en 1865 en Algérien française, Elle a été instaurée par Napoléon III chef d’état français de l’époque dans la cadre de sa politique du ‘’royaume arabe’’ (Patrick Weil, p.5). Une politique qui avait pour but d’administrer et de protéger les colonies française d’Afrique du nord, elle se voulait égalitaire entre indigène et européen (Sitemestre, p1). Dans les faits, Le Senatus Consulte se trouvait ambigu, la loi stipulait : ‘’L’indigène musulman est français ; néanmoins il continuera à être régi par la loi musulmane. Il peut être