L'Appel de 18 juin 1940
Source: Grammaire méthodique du français (Riegel et alii)
I. Propositions relatives et termes complétifs
Introduites par un pronom relatif (ou déterminant relatif)
Relatifs simples (qui / que / quoi / dont / où) ou relatifs composés (lequel / auquel / duquel > varient en genre et nombre, ex : laquelle / lesquels)
Formes communes aux relatifs et interrogatifs (sauf dont)
Le pronom relatif cumule deux rôles :
introduit la relative (= opérateur de subordination ou subordonnant)
coréférent à son antécédent (sauf pour relatives substantives) : est substitut du GN et assume une fonction dans la relative (qui > sujet ; que > COD ; quoi / lequel > après une préposition ; dont et où > groupe prépositionnel)
Son emploi dépend de la nature de l’antécédent.
II. Les relatives adjectives
Fonctionnent comme épithètes
L’antécédent peut être nominal ou pronominal, adjectival [fou que tu es] ou adverbial [là où je suis].
2.1. La relativisation du GN sujet : QUI
Type le plus courant et le plus simple car n’implique aucun déplacement
Relatif = qui : commande les mêmes accords que l’antécédent
Emploi de lequel archaïsant est rare (réservé aux énoncés juridiques pour éviter une ambiguïté)
2.2. La relativisation du GN complément direct : QUE
COD du verbe mais aussi autres syntagmes qui partagent avec lui la position postverbale et la pronominalisation définie de la forme le / la / les : sujets réels des verbes impersonnels [il a dit le mot qu’il fallait],
GN attributs du sujet [je félicite le héros que vous êtes], adjectifs attributs du sujet du verbe être dans certains cas [Pressé que j’étais de vous voir, je suis venue aussitôt]
Relatif "que" en tête de la relative (quand le sujet de la relative = GN plein, inversion sujet possible mais facultative).
2.3. La relativisation d’un groupe prépositionnel
2.3.1. Règles générales
règle générale : [Prép + GN >