III L’art pour se rebeller L’Art est un moyen très fort afin de s’exprimer et donc de donner son avis et son ressentis vis-à-vis, dans notre cas, de l’Etat, toutefois, l’art est lui aussi limité de bien des manières notamment par la censure. Dans certains cas, l’artiste lui-même est entravé par l’Etat et non pas uniquement ces œuvres (exemple : Ai Weiwei)
1) Ai Weiwei :
Il s’engage activement contre la politique chinoise après le tremblement de terre au Sichuan en 2008. La population laisser au dépourvu et dans la misère le scandalise comme nous pouvons le voir dans son poème « Oublions ».
Ai Weiwei est aujourd’hui sans contestation l’artiste chinois le plus engagé contre la politique de son pays, anciennement déporté avec toute sa famille en 1957. Il est alors resté dans un camp de travail jusqu'à ses 17 ans. Pendant ses études, un autre incident survient, son animateur Wei Jingsheng est alors condamné à 15 ans de prison, ce qui dégoute encore plus Ai Weiwei de la politique. Il décide alors de partir vivre à New-York où il exerça différents métiers, et où il réalisa plusieurs «ready made » (Objet manufacturé, reprit par un artiste qui le détourne alors de sa fonction et le met en valeur dans un lieu différent.).
Il retourne ensuite à Pékin, en 1993, et décide de beaucoup se consacrer à son Art, celui-ci est surtout basé sur la provocation tel dans sa série des "Etudes de perspectives", plus connu sous le nom de « Fuck Off », Il prend en photo sa main, faisant un doigt d'honneur à différents monuments comme la tour Eiffel, la porte de la paix céleste… Le geste indique une position. Me voilà, c'est là que je veux aller et à quelle distance ça se situe, faisant écho à la relation entre pouvoir social et liberté individuelle.
Une autre de ses œuvres est l'immense fresque ci-dessous, réalisée à Munich, et constituée de sacs d'écoliers. Elle a été créé suite à un évènement dramatique, la mort de centaines d'enfants après un séisme en Chine, mort sous les décombres