Millet Maxime

L’autre et sa différence
Nous sommes six ou sept milliard d’êtres humains vivant sur terre, tous différents les uns des autres, que ce soit sur le contexte de peau, de religion, de physique, de situation sociale ou bien de culture.
Nous sommes aussi à une époque où les visages se mélangent de plus en plus. De ce fait, il peut donc y avoir certaines incompréhensions, ou à contrario, un florilège culturel. Donc une question se pose :
Reconnaitre l’autre dans sa différence est-il simple à accepter ?
Des arguments nous avancent que oui et d’autre que non. Je parlerais donc en premier temps du film
« Venus noire » réalisé par Abdellatif Kechiche, retraçant la vie de Saartjie Baartman, une femme noire, stéatopyge et écartée de sa tribu pour ensuite être exhibée à Londres face à des gens n’ayant aucun ostracisme. On remarque alors un intérêt malsain porté sur elle, comme lorsqu’elle danse et que ceci suscite le divertissement... Malgré ça et au fil du temps, on voit que ses maîtres s’éprennent d’affection pour elle, et l’intérêt devient tout autre. Ils commencent à vraiment la connaitre et se rendent compte qu’au final, chaque personne est semblable d’émotion et d’intellect, différente ou non. J’argumenterais ensuite sur un autre sujet, bien qu’en rapport avec le précédent : Les bêtes de foires.
Illustrées et dénoncées maintes et maintes fois dans l’univers cinématographique par des réalisateurs tels que Tod Browning avec « Freaks » en 1932 ou bien encore David Lynch avec le fameux « Elephant Man » en 1980. Deux films dérangeant de par le handicap et la cruauté humaine exposés lors de certaines scènes. Ce qui valut d’ailleurs censure* pour ce premier (diffusion et scène coupées) et prouvant ainsi que la différence est tout de même difficile à accepter pour une certaine partie des spectateurs.
Le cas d’Elephant Man, de son vrai nom Joseph Merrick est, lui, similaire à celui de la Venus
Hottentote, suscitant aussi le regard dérangé et