l'enfant accueilli en MECS
Olivier
Dossier de psychologie TD : l’enfant accueilli en MECS.
Introduction :
Selon les théories psychanalytiques freudiennes, l’enfant né, guidé par des pulsions, des désirs qu’il ne cherche qu’à assouvir. Les parents ont alors à jouer un rôle afin d’apprendre à leur enfant à se construire de manière stable. Ils doivent l’aider à développer son surmoi en l’aidant à intérioriser un ensemble de règles. Seulement, tous les parents ne jouent pas leur rôle de la bonne manière. Dans des cas extrêmes, l’enfant ne se trouve pas en sécurité au sein de sa famille. Il est alors nécessaire de le séparer de cette dernière. L’enfant peut alors être placé dans une Maison d’Enfant à Caractère Social (MECS). Dans cet écrit, nous analyserons quel est l’impact des MECS sur le développement psychologique de l’enfant accueilli. Nous étudierons en quoi, lors d’une mauvaise construction de l’instance psychologique du surmoi chez l’enfant accueilli, les personnes accompagnant ce dernier en MECS vont s’efforcer de lui apprendre à la refaçonner. Notre réflexion se fera en deux temps. Pour commencer, nous étudierons la formation du surmoi chez un individu. Nous nous pencherons ensuite sur l'impact qu'ont les maisons d'enfants à caractère sociale sur la psychologie de l'enfant accueilli.
I. Formation du surmoi chez l’enfant :
A partir de 1920, FREUD élabore sa seconde topique. Cette dernière propose une description explicative du fonctionnement de l’appareil psychique chez l’humain. Elle est constituée de 3 instances : le ça, le moi et le surmoi.
- le ça : est une partie de la personnalité. Il est présent à la naissance et est immature, impulsif, irrationnel. C’est le siège des pulsions. Il est cependant le réservoir de l'énergie mentale, de notre énergie psychologique.
- le moi : est en rapport avec la réalité et n'est pas acquis à la