L'entrée en scéne de Nihad
• Cette scène se situe dans la dernière partie de la pièce, qui marque l’aboutissement de la quête des jumeaux.
• On découvre Nihad, le frère des jumeaux, qui, plus tard, se révélera aussi être le père, Abou Tareq.
I. Une scène d’action
1. Didascalies à fonction narrative et descriptive
• Met en scène le personnage : « Un jeune homme en haut d’un immeuble »
• Parataxe qui marque l’efficacité et la rapidité de Nihad, et donc la maîtrise de son « art » : « Tire de nouveau, recharge, s’’immobilise et tire encore. », « Il tire un coup, recharge très rapidement », etc…
• Insiste sur la rapidité et la précision : « soudain », « soudainement », « d’un coup »
• Insiste sur sa rapidité : « rapidement », « très rapidement » (x2)
• Des sens très développés : « son attention est attirée par quelque chose au loin »
• Phrases simples qui expriment la vitesse et la précision de ses mouvements : le présente comme une machine à tuer
2. L’ambigüité du lexique de la photographie
• « saisit l’appareil », « braque l’appareil », « déroulement automatique », « un déclencheur souple », « viseur », « mitraille l’homme de plusieurs photos »
• à la fin de l’extrait le meurtre devient photographie, puisque la même action provoque les deux à la fois
• emploi du verbe tirer : « tire une balle », « tirant par les cheveux », « tire de son sac »
3. Le meurtre comme expression artistique
• Les instruments de destruction deviennent des instruments de création artistique : « Fusil à lunette en guise de guitare », « son fusil passe du statut de guitare à celui de micro »,
• Il combine meurtre et photographie : le meurtre devient donc de l’art : « Apparaît la photo de l’homme au moment où il est touché par la balle du fusil »
• Terme « photographe de guerre » lie la destruction et la création artistique
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