L Etranger Camus
Ce texte est poignant car sa progression dramatique semble reposer sur le hasard de la rencontre, et pourtant, de nombreux éléments font du dénouement la suite logique d'une fatalité pesant sur le personnage.
Mersault revient à la source car il a trop chaud. La chaleur est devenue intense et insupportable.
1. Le hasard
Mersault se retrouve face à l’arabe qui est son adversaire et est surpris de le voir à cet endroit (« j’ai été surpris n temps »)
Son adversaire est représenté comme une victime : « il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil ». Il n'est donc pas en position d'agresseur ; c'est le hasard qui va conduire au dérapage final.
2 La fatalité
La lumière joue un rôle important puisqu'elle trouble la vision de Meursault. L'aveuglement tient une place importante dans la scène. Les verbes employés témoignent de l'imprécision de sa vision ( « je devinais son regard » ; « son image dansait devant mes yeux » ; « mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel » ). La luminosité n'éclaire pas, au contraire, elle est source de confusion : « il avait l'air de rire ». Ce qui conduit le couteau à devenir une « épée » et un « glaive », ce qui fait croire à Meursault qu'il est agressé. Le mot « soleil » est d'ailleurs répété huit fois dans le passage, comme pour l'accuser de la responsabilité des faits.
La chaleur a aussi un rôle dans le meurtre.
C'est un élément vivant dans le passage ; les verbes d'action soulignent son influence néfaste « se pressait derrière moi » ; « s'opposait » ; « s'appuyait ». La brûlure assimile le personnage à une