L Homme Est Un Loup Pour L Homme La Culture
1 - Le texte présenté est un extrait de l’ouvrage « Le Malaise dans la culture », de Sigmund Freud écrit en 1930. Cet extrait nous expose le problème de l’agressivité de l’homme. Freud utilise une logique scientifique qui s’articule en trois parties : un raisonnement scientifique, une problématique et une conclusion.
Du début jusqu’à la maxime « l’homme est un loup pour l’homme », Freud justifie son raisonnement par des références explicites sur la nature agressive de l’homme. « L’homme n’est pas un être doux, …, il compte parmi ses aptitudes pulsionnelles,…, (un) penchant à l’agression ». L’homme est une menace pour l’homme. L’homme est non seulement capable d’utiliser le potentiel d’un semblable mais il est aussi capable d’attaquer, au lieu de se contenter de se défendre, voir de tuer pour d’autres raisons que sa seule survie. L’homme a des pulsions qui le poussent à être agressif.
De « qui donc, d’après toutes les expériences de la vie et de l’histoire » jusqu’à « l’idée de ménager sa propre espèce », Freud nous interroge « qui donc » sur une contradiction possible au constat, « les expériences de la vie et de l’histoire », que la nature de l’homme est avant tout bestiale et dominatrice. Il est difficile de contester ce principe fondamental d’après les expériences de la vie et de l'histoire.
En citant des exemples concrets de violences de l’homme sur l’homme, sous couvert de visées religieuses ou idéalistes, Freud conclue et confirme son raisonnement, de « quiconque se remémore les atrocités » jusqu’à « la confirmation de cette conception par les faits ».
2 – « Homo homini lupus ». Affirmer que « l’homme est un loup pour l’homme », c’est déclarer que l’homme est naturellement agressif et dominateur envers ses semblables. « Naturellement » sous-entend qui vient de façon innée, de par sa nature, comme un instinct. « Agressif et dominateur » invoque le fait que l’homme partage avec l’animal une tendance à détruire tout obstacle