I. L’idéal viril

• Le modèle chevaleresque
Moyen-Age, modèle du chevalier qui défend la veuve et l’orphelin, modèle de l’amour courtois, modèle qui va être revisité à l’époque du Romantisme (début XIXème siècle) roman de Walter Scott, romans d’Alexandre Dumas beaucoup d’influence.
Renouveau du duel : interdit en 1547 par Richelieu mais retrouve une vogue au début du XIXème siècle dans toute l’Europe (en Allemagne), écoles militaires (cicatrices sur le visage)
Entre 1875 et 1900 : 300 duels par an : à l’épée ou au pistolet, celui du 23 décembre 1892 qui oppose Clémenceau à Paul Déroulède : chacun a tiré 6 balles, n’ont pas réussi à se toucher. Morts assez stupides.
Dernier duel 1967 : Gaston Deferre duel à l’épée.
Valeurs de courage, de force, d’habilité

• Le modèle bourgeois
Modèle un peu plus retenu : continu de mettre en valeurs les qualités supposées viriles : le courage, le sang-froid mais elles sont supposées être pondérées par les valeurs chrétiennes (compassion, civilisation, justice).
Modèle du Gentleman anglais qui repose sur une aura de respectabilité, modèle de réussite, modèle qui s’exporte également. Car est convaincu de sa supériorité. Exportation vers les colonies : le colonisateur britannique pense incarner ces principes de civilisation.
A la fois agressivité et valeurs chrétiennes : « la chrétienté musclée » (Charles Kinsley, Thomas Hugues)
Autre propagateur de ce modèle : écrivain britannique Kipling « tu seras un homme mon fils » : Code pour former un futur gentleman et futur conquérant.
Part des élites mais se diffuse progressivement dans les classes populaires. Exemple de cette diffusion : par le sport, notamment la boxe : rare lieu où se côtoie hommes de différents milieux.
James J. Corbett : premier champion bourgeois, sera surnommé « gentleman Jim »

• Le modèle ouvrier
Il existe un modèle ouvrier à part entière, défendu, on va le retrouver particulièrement valorisé dans la classe ouvrière mais dans la France des