L'immigration et la société française
1) Quelles sont les principales nationalités qui viennent s’installer en France au XXe siècle ?
A la fin du XIXe siècle alors que la croissance économique est forte, la France manque de main d’œuvre en raison d’une faible natalité et des effets de la Première Guerre mondiale. L’immigration est alors essentiellement européenne.
Il s’agit majoritairement d’Italiens (808 000 en 1931), de Polonais (508 000 en 1931), d’Espagnols (351 000 en 1931), de Belges (253 000 en 1931), de Suisses (98 500 en 1931) et d’Allemands (30 700 en 1931).
A partir des années 1950, la croissance économique des Trente Glorieuses accroit les besoins en main d’œuvre. La répartition par nationalité se transforme. Les Portugais connaissent la progression la plus spectaculaire (20 000 en 1954,760 000 en 1974). Ils sont suivis par les Algériens (711 000 en 1974), les Italiens, les Espagnols, les Marocains et les Tunisiens.
A partir de 1975, avec la crise économique, le gouvernement suspend l’immigration. Les entrées se poursuivent néanmoins. Les immigrés d’origine d’Afrique du Nord, d’Afrique noir ou d’Asie sont plus nombreux, tandis que la part des Européens recule.
2) Quelles sont les principales raisons qui motivent ces personnes à quitter leur pays d’origine ? quelle sont les raisons qui les pousse à choisir la France ?
Dès la Fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la France commence à devenir un des pays d’immigration les plus importants. Considéré comme une exception, notre pays est, selon une célèbre formule, « un pays d’immigrants dans un continent d’émigrants ». En effet l’image que la France véhicule est celle d’une terre libre alors que certains fuient la répression dont ils sont victimes dans leur pays. La France accueille des réfugiés politiques : Arméniens victimes des génocides en 1915, républicains fuyant la guerre civile des années 1930,… Les progrès de l’agriculture (entre