l'économie monde américaine
Ce texte d’une femme de lettres engagée nous permet ici d’en étudier les fondements. Simone de Beauvoir philosophe, essayiste, romancière et dramaturge domine la littérature féminine de son temps et à partir de 1947 enchaine les voyages. A la fin de la second Guerre Mondiale celle-ci nous raconte son premier voyage aux Etats unis en 1945 et nous livre certains fondements de cette puissance Américaine.
Dans un premier temps nous allons nous interroger sur les fondements et manifestations de la superpuissance des EUA puis dans une deuxième partie nous en montrerons ses limites.
Simone de Beauvoir parle de « l’abondance et l’infini des horizons de l’Amérique de par son vaste territoire dû à la conquête de l’Ouest et doté d’immenses ressources naturelles : charbon, fer, pétrole. Elle nous indique également l’importance d’une forte population grâce à l’immigration auquel elle fait allusion par « tant d’espèces ». En effet, la loi américaine favorise la libre concurrence et l’esprit d’initiative qui attire les immigrants européens. La population passe de 23 millions d’habitants en 1850 à 132 millions en 1940. Le pays dispose d’un marché immense ainsi qu’une main-d’œuvre nombreuse. « L’exploit de Lindbergh » cité dans le texte est à l’exportation de machines venue du Royaume-Unis avec une première industrialisation puis avec la deuxième révolution industrielle, l’industrie britannique est dépassée par celle des EU : croissance rapides.
« L’Exploit de Lindbergh » cité dans le texte fait référence à l’invention des avions mais également à l’exportation de machines venu du RU grâce à son industrialisation. Cependant l’industrie britannique ne prendra pas le deuxième