L'étude du téléphone portable
En 2011, près de six millions de téléphones portables équipent la population mondiale, qui atteint sept milliards d'habitants. Ce produit, apparu dans les années 1990, est un enjeu de développement majeur pour l'émergence des pays sous-développés. Aujourd'hui, par les différents flux qui marquent la commercialisation du téléphone portable, nous pouvons dire que c'est un produit symbole de la mondialisation. Cependant, nous nous demanderons dans quelle mesure la production et l'usage des téléphones portables ont un impact sur la majeure partie du monde. D'abord, nous parlerons de la Division Internationale du Travail (D.I.T.) qui est marquée par une frontière Nord-Sud très importante. Puis, nous analyserons les inégalités qui existent quant à la possession du téléphone portable. Enfin, nous verrons les enjeux durables ou non de ce produit.
I. Un produit qui symbolise la Division internationale du travail.
A. Des pays conçoivent, d'autres produisent
A l'échelle mondiale, le téléphone portable est porteur de flux d'investissements et de biens entre ses fabricants et ses consommateurs. Nous prendrons dans un premier temps l'exemple d'Apple, où la conception des téléphones portables se déroule à Los-Angeles et les acheteurs se situent essentiellement dans les pays développés alors que la fabrication est majoritairement exécutée dans les pays Asiatiques. Le schéma est plus diversifié chez Nokia, car les différents centres de recherche s'installent autant dans les pays du Sud que dans ceux du Nord et le marché de la firme transnationale est international, avec des sièges dans les BRICS, certains pays en développements et certaines PMA. B. Les firmes transnationales, acteurs clés de la production
Les deux firmes (Apple et Nokia) présentées précédemment, sont transnationales ; c'est à dire que leur action dépasse les frontières des États pour se déployer