la culture managériale des français
(Polytechnique et l'ENA) et plus spécialement des grands corps. Ceci implique que ces dirigeants aient débuté leur carrière dans l'administration. L'état demeure cependant un aiguillon, un tuteur et un …afficher plus de contenu…
Si ce système demeure une composante essentielle de nombreuses entreprises françaises, on peut néanmoins considérer que l'importance et l'intensité des changements économiques, technologiques et sociaux contribuent à réduire la généralisation de ces organisations. En effet, la rapidité des changements et leur ampleur imposent des systèmes d'organisation régis par d'autres règles, où la hiérarchie toute puissante fait souvent place A un management par projet marqué par une responsabilisation accrue de l'individu et des groupes de travail, le développement de processus d'apprentissage coopératif et des politiques d'amélioration continue axée sur l'innovation et la flexibilité. Il n'en reste pas moins vrai que ce …afficher plus de contenu…
Cette configuration devient dès lors un enjeu de pouvoir (Bouchiki,
Kimberly, 1996), créant par la même des phénomènes de compétition interne et de coalitions.
Par conséquent, l'organisation n'apparait plus simplement comme un réseau de taches et de rôles. Elle devient l'enjeu d'un système au sein duquel des individus se battent pour obtenir les quelques places disponibles au sommet de la hiérarchie. Cette séparation entre ceux qui détiennent l'autorité et ceux qui la subissent conduit ainsi les membres de l'entreprise à avoir deux types de réactions, selon que l'on est en haut ou en bas de l'échelle. Les premiers vont tout mettre en œuvre pour renforcer ou conforter leur pouvoir, et donc utiliser des moyens de dépendance ou de cooptation qui leur assurent la présence