les fausses confidences acte 1 scène 14
». il dresse un portrait de lui même qui amuse fortement le public : la passion qu'éprouve dorante envers araminte rend la vie difficile à dubois, qui n'hésite pas à s'en plaindre. il rythme ensuite ses répliques d'anecdotes très précises illustrant la soi-disant souffrance qu'il aurait enduré afin de rendre son récit plus réaliste et captivant. il présente d'abord le cadre spatio-temporel de la première rencontre « ce fut un jour vous sortîtes de l'Opéra » par le complément circonstanciel de temps « vendredi ». Il cherche à donner le plus de détails possibles pour, à la fois obtenir l'adhésion de la veuve, mais aussi susciter un intérêt grandissant.de plus, il exagère fortement ses propos : il amplifie la passion de dorante à un niveau extrême en faisant usage d’hyperboles : « je l’ai trouvé qui était comme extasié. il ne remuait plus. » « …afficher plus de contenu…
elle est tombée dans le piège de dubois. Un renversement s’opère alors : dubois, qui occupait la parole pendant la majorité de la première partie, est maintenant spectateur de la réaction d’araminte face à sa propre fausse confidence. Cette réaction, dans son ensemble, se caractérise par le déni de ses sentiments, exprimé par des phrases négatives : ce n’est pas que je sois fâchée car je suis bien au dessus de cela.Dubois fait ensuite l’usage de la psychologie inversée : il suggère à araminte le contraire de ce qu’il souhaite réellement afin de la déstabiliser et de la rendre plus facile à manipuler « il y aura de la bonté à le renvoyer »cela trouble araminte au plus haut point : elle enchaîne alors avec une succession de contradictions : « Vraiment je le renverrai bien ;