L’art nouveau et les arts décoratifs à la belle époque en france.
La Belle époque a connu l’essor de plusieurs mouvements artistiques, dont l’un des plus marquants a été l’Art nouveau puisqu’il a constitué une rupture avec l’art classique. On peut dire qu’il s’est manifesté dans une Belle époque avancée, à la fin du 19e et au début du 20e, notamment à l’occasion de l’exposition universelle de 1900 à Paris, mais qu’il a germé un peu plus tôt dans la capitale. Se manifeste en architecture et dans les arts décoratifs, c’est-à-dire céramique, verrerie, bijoux, mobilier, même la peinture et la sculpture. Parce que l’Art nouveau utilise des matériaux de l’industrie comme le fer ou le verre qui sont faciles à travailler et offrent beaucoup de possibilités, il est très significatif de la Belle Époque. Ce retour aux fondements des différents arts est la cause du succès de ce mouvement si puissant et original. Un succès certes, mais qui a été très bref, en s’étalant sur à peine 30 ans. A-t-il véritablement et profondément été un mouvement capital pour l’art ? Dans quelle mesure a-t-il été une rupture et un art précurseur ?
A la fois héritage de certains courants (art japonais, impressionnisme), et réelle indépendance, caractérisent l’Art Nouveau. Trouve très vite de nombreux adeptes, connaît grand succès, mais engouement de courte durée, on se lasse comme on s’est lassé de l’art auparavant. Engouement renferme la capitale sur elle-même, empêchant toute évolution artistique. Art nouveau n’évolue plus après 1900. Il se caractérise par sa brève histoire, mais intense. Riche en nouveautés (matériaux, couleurs, formes…). Il aura fallu cette impasse pour que l’Art nouveau prenne toute sa valeur de « révolution artistique », un passage d’une époque à une autre. Art nouveau comme passerelle.
* Caractéristiques de l’Art nouveau en France * Le rejet de l’Art nouveau en confirme l’impasse * Mais il constitue une véritable révolution
I. Caractéristiques de