L’economie du gout
Avant, nous n’avions que des poulets de campagne, qui vivait dehors et que l’on abattait qu’après un certain temps, pour avoir une bonne viande de volaille avec beaucoup de gout. Depuis, plusieurs années, on nous propose en super marche des poulets à des prix très concurrentiels, mais élevés en batterie, n’ayant jamais vu la lumière naturelle et n’ayant aucun gout dans l’assiette.
Il est prévu qu’en 2050, 80 % de la population mondiale habitera les villes. Aujourd’hui, les produits traditionnels sont rares et chers et nous sommes inondés de produits industriels, moins chers et de moins bonnes qualité et très peu diversifiée. De plus cette production intensive appauvrit nos sols, pollue nos terres et nos cours d’eau.
Certains s’opposent à cela et essaye de trouver de nouvelles idées pour préserver la valeur de nos terres Certains proposent la création d’espaces agricoles aux cœurs des villes pour favoriser la production et la vente de produits bio et satisfaire de plus en plus de consommateurs qui s’opposent à la « mal bouffe et aux fast foods » et qui désirent préserver leur santé et retrouver du gout dans leur assiette. D’autres se battent pour de la nourriture bio dans les cantines des grandes entreprises.
Les médias (chaines de télévision) font eux aussi à leurs façons des actions pour préserver le gout de nos assiettes en proposant de plus en plus des émissions de télévision sur la cuisine (un diner presque parfait , top chef…) afin de redonner l’envie de cuisiner chez nous de bons produits et de laisser de côté ces produits industriels . De plus, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à ce qu’ils mangent et commencent à prendre conscience des abus de l’industrie alimentaire (scandale de la viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf ou présence d’excréments